Jusqu’à quel âge conserver son assurance-vie pour en tirer le meilleur profit ?

Vous avez souscrit à une assurance-vie par rapport aux objectifs que vous vous êtes fixés. L’avantage de ce placement protéiforme est principalement sa flexibilité, c’est-à-dire le rachat de son contrat à tout moment ou le maintien sur le très long terme.

Jusqu’à quel âge opter pour la conservation de votre assurance-vie et quels sont les avantages dont vous pourrez tirer profit ?

Une fiscalité avantageuse au-delà de 8 ans de conservation

On parle de maturité fiscale lorsque votre assurance-vie atteint l’âge de 8 ans. Dans ce cas, vous profitez alors de la déductibilité de vos versements sur votre impôt sur le revenu.

En cas de rachat, la flat tax est minorée en fonction du montant (passant de 30% à 24.7%). Vous avez aussi le choix d’être assujetti au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

 

De multiples avantages pour une conservation sur le très long terme

Si vous conservez votre assurance-vie sur le très long terme, vous pourrez bénéficier de multiples avantages, outre ceux se rapportant à la fiscalité. Par exemple, vous pouvez négocier les frais auprès de votre assureur (frais de gestion, frais de sortie ou de transfert).

Si vous avez opté pour des supports en unités de compte (UC), les rendements sont attractifs (contrairement aux rendements des fonds en euros qui sont plus faibles, malgré leur progressive remontée au cours de ces derniers trimestres). Vous aurez alors eu le temps de profiter de ces hauts rendements pendant plusieurs années, ce qui boostera le montant final de votre capital au moment où vous décidez de racheter votre contrat.

Autre possibilité : en optant pour la conservation de votre contrat jusqu’à votre départ à la retraite, vous pouvez demander à votre assureur de les convertir en rentes viagères. Ce qui vous permet alors de profiter de revenus complémentaires pour vos vieux jours. Ces rentes sont d’autant plus importantes si vous avez effectué des versements réguliers pendant la phase d’épargne.

 

Quid du maintien du contrat après 70 ans ?

Important de considérer l’âge seuil de 70 ans dans le cadre de l’assurance-vie, du fait de la fiscalité qui l’accompagne. Ce, particulièrement en ce qui concerne les bénéficiaires. Ladite fiscalité est ainsi fonction de la survenue du décès : avant ou après 70 ans.

La fiscalité est plus attractive avant 70 ans, chaque bénéficiaire jouit d’un abattement de 152 500 euros sur la valeur de rachat du contrat. Un taux forfaitaire de 20% s’applique également et ce, sur les 700 000 euros suivants (entre 152 500 euros et 852 500 euros). Au-delà de ce seuil, le taux forfaitaire est de 31.25%

Si le décès survient après 70 ans, l’abattement est de 30 500 euros pour tous les bénéficiaires. Pour un montant excédant cet abattement, le régime commun des droits de succession est celui qui entre en vigueur.

À noter toutefois que ce sont les contrats souscrits depuis le 20 novembre 1991 qui profitent de ces avantages par rapport aux primes versées après 70 ans.

 

Faut-il continuer à alimenter son assurance-vie après 70 ans ?

Toujours en ce qui concerne ces contrats alimentés après 70 ans, à noter que les plus-values sont exonérées de taxation. Les points forts sont aussi relevés en ce qui concerne l’exonération des intérêts sur ces versements, pour les versements détenus après l’âge de 70 ans.

Cette option n’est toutefois profitable que pour ceux ayant une espérance de vie relativement longue après cet âge seuil.

 

Pour conclure, la souscription à une assurance-vie est avant tout fonction de vos objectifs, et non des avantages associés à sa durée de détention. Rappelons que vous pouvez financer un projet grâce à la sortie en capital à tout moment, épargner en fonction de votre horizon de placement, etc.

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